Les Drummondvillois et Drummondvilloises l’ont littéralement vue grandir en suivant ses exploits sportifs dans les journaux. Il faut dire qu’Alicia Côté a commencé le tennis de table à l’âge de 10 ans lors d’une journée porte ouverte organisée par son futur entraîneur Jean Emond. Celle-ci a rapidement développé une passion pour ce sport, entre autres, pour son côté tactique et la rapidité nécessaire pour maîtriser le jeu.
Si la pongiste, de bientôt 20 ans, a souvent fait la manchette, c’est parce que la liste de ses titres et médailles est longue. Durant son adolescence, elle est maintes fois montée sur le podium, notamment lorsqu’elle a été sacrée championne canadienne cadette en 2014 et junior en 2016.
En 2015, Alicia Côté a amorcé sa carrière internationale senior lors de la Coupe du monde par équipes à Dubaï. Cette année-là, elle a décroché des médailles aux Jeux d’hiver du Canada à Prince George et aux Jeux panaméricains de Toronto. En double, elle a remporté les Championnats panaméricains à deux reprises, en 2017 et en 2018. Puis, elle a été triple médaillée au Championnat canadien en 2019.
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Les performances d’Alicia Côté font d’elle une fidèle ambassadrice de Drummondville sur la scène sportive internationale. En plus de ses innombrables compétitions à travers la province et le pays, la pongiste a voyagé sur les six continents, disputant des matchs de tennis sur table en Argentine, en Afrique du Sud, en Australie, à Taïwan, en Italie, au Mexique et en Pologne, pour ne nommer que quelques escales. Celle qui s’est entraînée ces trois dernières années au sein du club de Linz en Autriche et à Vancouver avec l’équipe nationale est reconnue par ses entraîneurs et ses coéquipiers pour sa persévérance et sa bonne attitude. Du côté technique, ses adversaires redoutent ses services agressifs et ses revers.
Alicia Côté est actuellement classée deuxième au Canada chez les 21 ans et moins. La talentueuse athlète figure ainsi parmi les espoirs pour les Jeux olympiques de 2020 à Tokyo. La participation à cette compétition phare serait pour elle le couronnement de dix ans de travail, d’acharnement et de sacrifices, mais également la concrétisation d’un rêve.