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Fauve-Belle Bouchard

Jeunesse

C’est dans le monde de la gymnastique que cette jeune femme à la voix douce, mais au fort tempérament, évolue toute sa jeunesse. Une sévère commotion cérébrale survenue lors d’une pratique à l’âge de 13 ans force toutefois Fauve-Belle Bouchard à mettre un terme à sa carrière de gymnaste deux ans plus tard. Inscrite à un programme sport-études, elle se rabat sur l’entraînement en salle. Elle s’entraîne alors plusieurs heures par jour, explorant plusieurs disciplines, dont le CrossFit, l’athlétisme et la dynamophilie (powerlifting).

Voyant son ardeur à l’entraînement, sa discipline et sa force physique, un entraîneur lui propose, en 2018, de compétitionner en dynamophilie. Cette discipline cousine de l’haltérophilie consiste elle aussi à lever des barres, mais avec des charges plus lourdes et des mouvements plus basiques.

Férue de compétition, Fauve-Belle Bouchard accepte le défi. S’ensuit une série de succès. Sa première compétition de dynamophilie à vie remonte à novembre 2017.

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À l’âge de 17 ans, elle établit deux records canadiens ainsi qu’une nouvelle marque mondiale. Déterminée et audacieuse, l’ancienne gymnaste contacte par la suite l’un des meilleurs entraîneurs au pays pour l’amener encore plus loin, soit aux championnats canadiens de 2019. Elle y décroche la médaille d’or dans la catégorie junior des moins de 63 kg, établissant également un record canadien avec un cumulatif de 410 kg, soit une flexion sur jambes (squat) de 155 kg, un développement couché (bench press) de 90 kg et un soulevé de terre (deadlift) de 165 kg. Cette solide performance lui donne un laissez-passer pour les Mondiaux de dynamophilie qui se déroulent en Suède trois mois plus tard. C’est ainsi qu’après moins de deux ans d’entraînement, l’athlète de 18 ans met la main sur deux médailles de bronze et le 4e rang mondial dans la catégorie junior des moins de 63 kg.

L’entraînement intensif n’empêche cependant pas Fauve-Belle Bouchard de poursuivre ses études en sciences humaines au cégep de Drummondville, puis en psychologie à l’Université de Sherbrooke dans le but de devenir psychologue sportive. Mais avant d’entrer sur le marché du travail, la jeune athlète drummondvilloise a un autre objectif ambitieux : devenir la meilleure dynamophile au monde.