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Isabelle Dupras

Arts et culture

Avec son art, la courtepointière Isabelle Dupras oscille entre tradition et modernité, perpétuant un savoir-faire ancestral tout en contribuant à l’actualiser. L’originalité de sa démarche artistique permet d’ailleurs à son travail de rayonner à travers le Québec et à l’international.

Native de Montréal, Isabelle Dupras a étudié au baccalauréat en architecture de paysage et à la maîtrise en aménagement pour ensuite diriger une pépinière à Ulverton pendant une vingtaine d’années. En quête perpétuelle d’un moyen d’expression, l’artiste a notamment exploré, au fil des ans, le tricot, la couture et l’aquarelle. En 2010, elle a été initiée à l’art traditionnel de la courtepointe par la mère d’une amie, qui deviendra sa mentore. Mais l’étincelle qui a véritablement fait démarrer le moteur de sa création est la découverte de la courtepointe contemporaine.

En 2016, Isabelle Dupras a pris la décision de vendre sa pépinière afin de s’installer dans le centre-ville de Drummondville et de se consacrer plus sérieusement à son art.

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Si ses courtepointes contemporaines se distinguent de celles de nos grands-mères, elles restent néanmoins empreintes de tradition et d’une connotation patrimoniale. L’artiste cherche, en effet, toujours des façons de favoriser la rencontre des Drummondvillois avec leur histoire et le patrimoine textile de leur ville, que ce soit par le choix des tissus qui composeront ses pièces ou par l’implication de la communauté à leur création. Elle a ainsi tissé de nombreux liens, entre autres, avec les cercles de fermières de la région, les jeunes du cégep de Drummondville ou des organismes comme la Société d’histoire de Drummond.

L’année 2020 a été fructueuse pour Isabelle Dupras. Elle a d’abord été reconnue en tant qu’artiste par le Conseil des métiers d’art du Québec, devenant la deuxième Drummondvilloise à accéder à ce titre après la mosaïste et vitrailliste Marilène Ménard. Puis, la capsule réalisée par la Fabrique culturelle de Télé-Québec pour dresser son portrait a été l’une des plus vues et commentées de l’année. La courtepointière a également jasé d’arts textiles avec l’auteur Simon Boulerice dans le cadre d’une série de vidéos et de balados animée par le chanteur Martin Léon et destinée à mieux faire connaître les métiers d’art au Québec. Finalement, Culture Centre-du-Québec a souligné l’excellence de son projet Formation | Déformation en lui remettant le prix GalArt 2020 dans la catégorie Métier d’art.

Parmi ses projets en cours, citons la réalisation d’une exposition dans un musée montréalais et d’une nouvelle exposition à la galerie AXART ainsi que la collaboration à une exposition collective qui fera le tour du monde au cours des quatre prochaines années. Bref, comme elle le dit si bien, ce ne sont pas les projets qui manquent… c’est le temps!