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Michel Lessard

Sports et loisirs

Le 1er septembre 2019, Michel Lessard réalise un exploit que très peu de gens dans le monde accomplissent : courir une distance de 171 kilomètres dans les Alpes, traversant la France, l’Italie et la Suisse dans le cadre de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc. Cette course à pied extrême l’a mené à franchir dix cols de plus de 2 000 mètres de dénivelé dans des conditions climatiques changeantes, avec du froid, du vent, de la neige, de la grêle et de la pluie. Le Drummondvillois termine le parcours en 40 heures, 46 minutes et 9 secondes, joignant les 1 556 participants qui passent ligne d’arrivée en moins de 46 heures et 30 minutes sur les 2 543 au total.

Michel Lessard commence à courir en 2010 lorsque sa mère reçoit un diagnostic de cancer. Avec un ami, il met sur pied l’organisme Courir pour l’espoir et planifie une série d’événements de course à pied dans le but d’amasser des fonds pour la Société canadienne du cancer. Dans les mois qui suivent, le concepteur mécanique de profession ne cesse d’élever le degré de difficulté des défis qu’il s’impose, passant du demi-marathon, au marathon, puis au triathlon. En 2012, l’année de son 30anniversaire, il termine son premier Ironman au Mont-Tremblant, qui est l’aboutissement de sa collecte de fonds. Malheureusement, sa mère s’éteint avant d’assister à ce couronnement de plusieurs années d’efforts pour la soutenir dans la maladie.

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Après le décès de sa mère, Michel Lessard continue d’allonger les distances et d’augmenter les dénivelés. Pousser la machine toujours plus loin, c’est le défi qui attire le coureur et père de deux jeunes enfants. Après trois courses Ironman, l’amateur de plein air décide, en 2016, d’aller courir en montagne. L’année suivante, il complète le Pandora 24, une course en sentier de 24 heures.

Selon les dires du sportif de 38 ans, l’Ultra-Trail du Mont-Blanc a totalement transformé sa vision de la course. Auparavant centré sur la performance et la compétition, Michel Lessard axe aujourd’hui davantage sur le plaisir d’être dans la forêt et de partager son expérience avec les autres coureurs. Actuellement, il lorgne tout de même plusieurs courses d’endurance auxquelles il n’a pas encore participé, parce que, s’il y a une chose qu’il ne perdra jamais, c’est le besoin de se dépasser.