La nageuse artistique originaire de Drummondville venait tout juste de souffler 18 bougies lorsqu’elle a pris part aux Jeux olympiques d’été qui se sont tenus à Tokyo à l’été 2021.
C’est dans le club les Nixines de Drummondville, avec sa maman Karine Fréchette comme entraîneuse, que Rosalie Boissonneault a été initiée à la natation artistique dès l’âge de trois ans. Déménageant à Montréal avec sa famille à 11 ans, elle a ensuite joint le club Montréal Synchro, ce qui lui a permis de faire partie de l’équipe nationale 13-15 ans ainsi que de l’équipe Québec junior, avec laquelle elle a remporté la médaille d’argent aux Jeux du Canada en 2019.
L’année suivante, soit 10 ans après sa première compétition, Rosalie Boissonneault s’est qualifiée pour l’équipe nationale séniore. Tout a déboulé rapidement par la suite pour l’étoile montante de la natation artistique. À 17 ans, elle est devenue la plus jeune athlète du groupe d’entraînement qui était composé de 13 autres nageuses âgées de 20 à 27 ans. Celle qui avait, au départ, comme objectif de participer aux Jeux olympiques de 2024 à Paris a ainsi vu la possibilité de réaliser son rêve plus tôt, puisque les Jeux de Tokyo ont été reportés d’une année à cause de la pandémie.
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Rosalie Boissonneault a eu neuf petits mois pour s’adapter à un entraînement à temps plein à l’Institut national du sport du Québec et apprendre à connaître ses nouvelles coéquipières, pour enfin être retenue parmi les neuf nageuses de la formation olympique. En mai 2021, elle a pris part à sa première épreuve en solo sur la scène internationale séniore lors des Séries mondiales de natation artistique de la FINA, en terminant à la huitième place de la routine libre. Lors de la même compétition, son équipe a remporté l’épreuve acrobatique. Le mois suivant, son équipe a décroché la médaille de bronze à la super finale des Séries mondiales de natation artistique à Barcelone. Puis, comble du bonheur, la jeune nageuse a finalement été nommée dans l’équipe olympique canadienne, recevant ainsi son laissez-passer pour Tokyo!
Aux Jeux olympiques, les Canadiennes ont terminé à la sixième place, alors qu’elles occupaient le septième rang mondial. C’était une belle victoire d’équipe, mais aussi une victoire personnelle pour Rosalie Boissonneault, qui a devancé son rêve olympique de plusieurs années à force de volonté et de détermination.