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Stéphane Daigneault

Humanitaire

Atteint de spina-bifida depuis la naissance, Stéphane Daigneault a peut-être été limité physiquement toute sa vie à cause de la maladie, mais ça ne l’a pas empêché de faire grandement avancer le tennis en fauteuil roulant dans la région ces dernières années. Et il a eu du pain sur la planche, puisque cette discipline, bien que paralympique, reste méconnue du grand public. Pour sa part, c’est un match de démonstration à la Coupe Rogers de Montréal qui lui a fait découvrir le tennis en fauteuil roulant il y a trois ans. Depuis, quand il n’est pas installé sur son ordinateur — il travaille comme informaticien —, c’est sur le terrain qu’on le retrouve.

Afin de partager sa nouvelle passion avec les autres, celui qui a reçu en 1991 le Prix humanitaire Terry-Fox pour son engagement dans le milieu du hockey à Drummondville s’est tout de suite impliqué auprès de diverses organisations, telles que l’Association de tennis de Drummondville. Sa mission? Inciter les personnes à mobilité réduite à sortir de la maison pour pratiquer un sport adapté, quel qu’il soit. C’est dans cette optique qu’il a mis sur pied, en 2016, la Ligue de tennis en fauteuil roulant du Centre-du-Québec, qui regroupe actuellement une vingtaine d’athlètes.

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Même s’il a commencé à frapper la balle jaune sur le tard, le Drummondvillois de 50 ans a déjà eu la chance de participer à des compétitions d’envergure. Il a atteint le quart de finale en simple et la demi-finale en double au Championnat provincial, qui se tenait dans le cadre des Internationaux de Repentigny, et il a affronté quelques-uns des meilleurs joueurs au monde aux Internationaux de Montréal. En outre, il s’entraîne sur une base régulière avec le paralympien Yann Mathieu de Trois-Rivières.

L’an dernier, Stéphane Daigneault a réussi un coup de maître pour la promotion de sa discipline auprès de ses concitoyens en planifiant une démonstration de tennis en fauteuil roulant dans le cadre du très populaire Challenger Banque Nationale de Drummondville. Pour les prochaines années, son plan de match est d’attirer davantage de jeunes dans sa ligue afin de créer une organisation qui permettra au Québec de rivaliser contre les autres provinces canadiennes, où le sport est déjà bien ancré.