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Officières et Officiers de l'Ordre

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Jean Balleux

Grâce à la diversité de ses implications, à sa passion de servir et à sa persévérance, Jean Balleux fait partie des gens qui ont fait de Drummondville la ville qu’elle est aujourd’hui, soit la capitale du développement.

Jean Balleux finissait des études universitaires en éducation physique à Ottawa lorsqu’il s’est vu offrir son premier emploi en 1965 : un poste d’enseignant en éducation physique pour la Commission scolaire régionale Saint-François. Trois ans plus tard, l’homme originaire de Trois-Rivières est embauché par le Consortium de Drummondville, un nouvel établissement privé collégial. Il est nommé directeur des services aux étudiants l’année suivante. Le milieu souhaite toutefois avoir son propre cégep public, alors la direction entame de laborieuses démarches qui s’étireront sur plus d’une dizaine d’années. L’établissement s’affilie d’abord avec le cégep de Saint-Hyacinthe, pour ensuite faire partie du cégep régional Bourgchemin de 1970 à 1980, année de la création du cégep de Drummondville à titre d’établissement autonome.

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Dès son arrivée au poste de directeur en 1969, Jean Balleux doit mettre en place des services pour répondre aux besoins de la population scolaire (aide financière, pastorale, orientation), en plus d’entretenir les relations avec l’association étudiante et de soutenir la création de la coopérative étudiante. Il veille aussi à développer les activités socioculturelles et sportives, puis les services de logement, de placement, de santé, d’information scolaire et de psychologie. Même si du personnel s’ajoute pour couvrir certains de ces services, il manque de ressources et de locaux. Les locaux préfabriqués, qui sont installés sur la rue des Écoles en 1973, donnent accès à un certain nombre de services (salle de classe, bibliothèque, gymnase et café étudiant). Toutefois, le cégep de Drummondville connaissant un essor fulgurant, il devient nécessaire de le doter de locaux permanents, ce qui se produira seulement 10 ans plus tard. Le nouveau bâtiment de la rue Saint-Georges, l’augmentation constante de la clientèle et le développement de l’établissement amènent de nouvelles responsabilités pour Jean Balleux : la gestion de la cafétéria et de la salle Georges-Dor, puis une implication dans la mise en place de la garderie Plumeau-Soleil pour les enfants des étudiantes et étudiants ainsi que du personnel du cégep. En 1994, il accepte de nouvelles responsabilités et un nouveau titre, soit celui de directeur de la formation continue et des affaires communautaires.

L’implication et l’engagement de Jean Balleux dépassent largement les murs du cégep. En effet, le père de quatre enfants s’implique dans plusieurs secteurs de la vie drummondvilloise. Par exemple, il est président du Club optimiste de Drummondville en 1969 et il coordonne une centaine d’échanges étudiants avec La Roche-sur-Yon pendant 10 ans. Il siège au comité qui a fusionné les réseaux sportifs des écoles secondaires et des établissements d’enseignement collégial et universitaire de la province, puis il est administrateur et trésorier de la Fédération québécoise du sport étudiant pendant cinq ans. Il représente le cégep sur le conseil d’administration du Carrefour socioculturel de Drummondville, qui a notamment collaboré à la création du Festival mondial de folklore. Il est également administrateur et trésorier de la Corporation des Légendes fantastiques pendant 6 ans, puis membre pendant 42 ans du conseil d’administration de la Caisse Saint-Jean-Baptiste qui deviendra, de fusion en fusion, la Caisse Desjardins de Drummondville. Jean Balleux a en outre donné de son temps comme bénévole dans plusieurs organisations sportives et culturelles, comme le Triathlon de Drummondville (pendant 30 ans), la 57Finale des Jeux du Québec à Drummondville ainsi que la Corporation des fêtes du 200de Drummondville.

Bref, l’histoire de Jean Balleux, c’est un peu celle de Drummondville. Son incroyable contribution a traversé les époques et a su rayonner bien au-delà de l’enceinte du cégep de Drummondville, voire de la ville.

* Les vidéos des autres récipiendaires du titre d’Officière ou d’Officier sont disponibles dans la médiathèque de ce site Web.