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Officières et Officiers de l'Ordre

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Jeanne-Mance Paul

La force tranquille du domaine de l’éducation

L’expression « force tranquille » convient parfaitement à Jeanne-Mance Paul. Sa détermination et son énergie s’expriment sans violence, de façon sereine et paisible. Humble, cette femme qui a passé le plus clair de son temps à contribuer au monde de l’éducation n’a jamais cherché à impressionner avec sa feuille de route. Et pourtant…

Jeanne-Mance Paul amorce sa carrière en enseignement à l’école Saint-Majorique, où elle enseigne de 1963 à 1989. De 1965 à 1971, elle agit également à titre de directrice de cet établissement. Après 26 ans de loyaux services en ce lieu, elle sera directrice pédagogique à la polyvalente Marie-Rivier durant deux ans, soit de 1989 à 1991. Cette même année, elle devient directrice de l’école secondaire La Poudrière, fonction qu’elle assumera jusqu’en 2000.

Par la suite, l’engagement de cette femme déterminée et reconnue pour son sens aigu de la communication se portera vers la Commission scolaire des Chênes. Au sein de cet organisme, elle occupera les postes de commissaire scolaire, de 2003 à 2007, puis de présidente, de 2007 à 2014.

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Grandement engagée

Si sa carrière dans le domaine de l’éducation l’a fait grandir et lui a permis de relever de nombreux défis, elle n’a jamais réduit l’énergie de cette femme d’action qui, ne craignant pas les longues semaines de travail, n’a jamais hésité à s’investir d’autres façons.

Au fil du temps, Jeanne-Mance Paul a ainsi multiplié les engagements sociaux et communautaires tout en augmentant sa présence au sein de nombreux comités. Elle a notamment fait partie de la Fédération des commissions scolaires et du Syndicat de l’enseignement, organisme au sein duquel elle a notamment occupé les postes de secrétaire-trésorière et de délégué syndical. Plus tard, madame Paul a siégé au conseil d’administration de ce même syndicat. Dans la foulée de cet engagement, elle a été l’auteure d’un mémoire destiné au ministère de l’Éducation.

Il est à noter que cette femme passionnée a été la première personne à cumuler les fonctions de présidente de la commission scolaire et du conseil d’administration du Cégep de Drummondville, et ce, durant quelques années.

Une véritable vocation

Son sens aiguisé de la diplomatie, son respect des autres et son ouverture d’esprit ont permis à Jeanne-Mance Paul d’être respectée de tous, même dans les temps de crise ou d’adversité. C’est ainsi que son apport au monde de l’éducation, amorcé il y a tout près de 55 ans, se poursuit de plus belle aujourd’hui.

Tout au long de sa prolifique carrière, madame Paul a reçu des hommages bien sentis. Le titre de Personnalité de l’année de l’AFÉAS du Centre-du-Québec, la médaille de l’Ordre du mérite scolaire et la médaille de l’Assemblée nationale du Québec font partie de la liste. Cette passionnée n’a jamais compté les heures, déployant l’énergie nécessaire à la concrétisation de divers projets, toujours avec l’intention d’ajouter, d’améliorer, de diversifier, de bonifier, bref, de rendre meilleur.

Toujours active de nos jours, elle est même retournée sur les bancs de l’université pour le simple plaisir d’apprendre.

Évidemment, son point de vue sur le monde de l’éducation tel qu’il est aujourd’hui est très intéressant. « Je souhaite que la société démontre son désir d’accompagner les élèves et qu’elle contribue à donner tout le temps nécessaire à l’apprentissage. Ce sont les jeunes qui représentent la relève; ils sont notre avenir. Le plus important est de faire en sorte qu’ils trouvent non seulement un bon travail, rémunérateur, mais surtout qu’ils puissent exercer tout leur talent et s’épanouir grâce à celui-ci. »

« Pour un jeune, ce qui fait la différence, c’est son rapport avec un adulte signifiant. Quand les parents sont attentifs à ce que vit leur enfant, ça se passe mieux. L’adulte a une responsabilité à l’égard du jeune. Il l’aide à traverser les moments de tempête et à retomber sur ses pieds », conclut cette grande dame de l’éducation.