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Officières et Officiers de l'Ordre

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André Ruel

Toujours au cœur de l’action

Agent certifié de la National Hockey League Player’s Association (NHLPA) et membre de la prestigieuse Creative Artists Agency (CAA), organisme qui recrute parmi les plus grands joueurs de la Ligue nationale de hockey (LNH), André Ruel est resté modeste. Professionnellement, on retiendra de lui qu’il sait se démarquer, recevoir des passes et relancer le jeu.

« Quand j’étais jeune adulte, durant les années 1970, j’ai représenté Drummondville en cyclisme, en karaté et en hockey, un sport que je pratiquais alors au niveau collégial et universitaire », se rappelle André Ruel.

Après avoir obtenu un baccalauréat en éducation physique et une maîtrise en administration sportive, André Ruel a roulé sa bosse.

« En 1975, j’ai commencé à agir en tant qu’entraîneur des équipes midget de Drummondville qui, chaque année, prenaient part au tournoi du même nom. En vertu d’un programme étudiant nommé Open House Canada, que j’avais exploité avec le soutien du député fédéral de l’époque, Yvon Pinard, je me souviens avoir amené jouer l’équipe drummondvilloise dans différents tournois au Canada et aux États-Unis, notamment à Brandon, Calgary, Penticton et Détroit. On souhaitait faire vivre aux jeunes athlètes de Drummondville des expériences culturelles et sportives. »

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Sa vie durant, André Ruel a contribué à amener les athlètes à des niveaux supérieurs. Trente-cinq d’entre eux ont évolué ou jouent présentement dans la LNH. Et durant tout ce temps, il a connu une carrière enrichissante d’enseignant en éducation physique.

Il a d’abord enseigné à l’école secondaire La Poudrière avant de passer à la polyvalente Marie-Rivier, où il a évolué durant 26 ans et démarré le programme de hockey midget espoir (sport-études) en 2004, toujours dans le but de développer de jeunes joueurs de la région.

Par la suite, il a été accueilli au Collège Saint-Bernard où il a œuvré durant six ans, notamment à donner naissance aux Sénateurs.

La carrière d’André Ruel l’a amené à concrétiser de nombreux projets, la plupart d’entre eux visant à donner aux athlètes le bagage nécessaire à la poursuite de leur carrière. À ce chapitre, son école de hockey spécialisée, qui a accueilli plusieurs joueurs durant les années 1980 et 1990, ainsi que l’actuelle école Nordik ont contribué au développement des hockeyeurs d’ici, du reste du Canada, des États-Unis et de l’Europe.

L’aventure californienne

En 1983, alors que le club de hockey Les Voltigeurs de Drummondville n’a que deux ans, André Ruel est entraîneur-chef de l’équipe. Il est aussi responsable du recrutement des joueurs et, coiffé de ce chapeau, il requiert les services de Pat Brisson, un jeune joueur qui évoluait jusque-là pour une équipe de Verdun. Une amitié sincère naît alors. Vingt-six ans plus tard, un nouveau chapitre de cette relation s’écrira. En 2009, année où André Ruel accompagne Dmitry Kulikov (jeune joueur émérite de la LNH) au repêchage, il croise Pat Brisson. Celui-ci représente alors les intérêts de John Tavares (un autre joueur étoile).

« On a parlé ensemble et il m’a dit qu’il voulait me rencontrer. En juillet de cette même année, j’assistais à un camp de perfectionnement des recruteurs de CAA à Los Angeles et c’est là que j’ai commencé à travailler à temps partiel pour lui », partage l’homme de hockey qui, comme disent souvent les entraîneurs, a su profiter du « momentum ».

André Ruel est d’avis que derrière chaque grand homme, il y a une grande femme. France, son épouse, n’a jamais cessé de l’épauler au cours des 34 dernières années. Il en va de même pour sa fille, Magalie, qui fera de lui un grand-papa en novembre 2017.

Comme on dit dans le cas des joueurs étoiles, les hommes du calibre d’André Ruel ne sont pas disponibles très longtemps lors des repêchages. Heureusement, Drummondville peut se targuer d’en compter un excellent depuis plusieurs années dans son équipe d’ambassadeurs.